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Cσlժ Hєгiтαgє

Photo de cold-heritage

cold-heritage

Description :

Toi, l'être qui a osé faire ça, je te chercherais, je te retrouverais, sois en sûr, car le jour où tu seras face à moi, le jour où je verrai enfin ton visage, je te ferais connaître toutes les souffrances, que ton geste a causé à la personne qui m'était le plus cher au monde...

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  • Création : 20/07/2009 à 07:18
  • Mise à jour : 21/07/2009 à 16:21
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« You shower me with lullabies, as you're walking away... »



Papa me l'avait dit, plus d'une centaine de fois sans doutes, je ne les ai pas comptés, je n'y croyais pas non plus. Mais certains évènements m'ont ouvert les yeux, il ne m'avait pas menti, pas une fois. Evidemment, maintenant il est trop tard, bien trop tard pour réagir. Enfin, que voulez-vous faire, quand à l'âge que vous avez, on n'arrête pas de vous répéter sans cesse que ce sont des affaires de grands. Bien sûr, moi je vois tout ça avec mes yeux d'enfants, innocents, insouciants, je crois que tout est possible, je crois encore au super héros, au prince sur son cheval blanc, tout ce dont un gosse a besoin pour rester dans ce monde, que les adultes oublient quand ils grandissent. Moi aussi je vais grandir, moi aussi je vais comprendre. Je comprendrais enfin ce qui s'est passé et ce jour, je le jure devant papa et devant maman, que je la vengerais du mal qu'ils lui ont fait...


« ... See you at the bitter end. »
Placebo - The Bitter End ♫
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#Posté le lundi 20 juillet 2009 07:45

Modifié le lundi 20 juillet 2009 18:43

. ᄃH Ƌ P i T R ૯ I .


« Put all your fears back in the shade, don't become a ghost without no colour... »



___14 Mars 1989.

Ce jour-là, le ciel pleurait. Lui au moins, il faisait l'effort d'être présent pour maman, il avait l'air triste, tout comme papa. J'avais froid, la veste de papa, trop grande pour moi, m'empêchait même de voir mes mains, coincées dans les manches, mais ce n'était pas ce qui me dérangeait le plus. Non. Ce qui me dérangeait, c'était de voir papa pleurer. Je regardais son visage, inquiète et lui demandais à chaque fois pourquoi il était triste et si c'était ma faute. "Non ma chérie, mais tu es encore trop jeune pour comprendre.". Trop jeune, peut-être, j'avais bien quatre ans à cette époque et tout ce que je comprenais, c'était qu'il avait mal au c½ur, parce que maman était partie. "Tu sais, maman ne reviendra pas Kelly...". Il n'avait pas cessé de me dire cette phrase, mais moi je lui demandais toujours pourquoi, je pensais que c'était moi qui avait fais une bêtise et que maman m'en voulait, alors elle ne voulait plus rentrer à la maison. Papa me souriait alors et glissait d'un geste doux sa main tremblante dans mes cheveux. Nous étions trois devant cet immense trou dans le sol. Je tenais la main de papa et regardais le ciel s'assombrir de minute en minute, suçant encore mon pouce. Maman disait toujours que je n'avais plus l'âge de sucer mon pouce, mais elle avait l'air de trouver ça tellement mignon. Elle rigolait à chaque fois et me donnait un baiser sur le front.
L'homme qui était avec nous, je ne le connaissais pas, il tenait un livre dans sa main et récitait des paroles dont je ne comprenais pas le sens, mais qui me fascinaient malgré tout. Du haut de mes 95 centimètres, ce trou en face de moi semblait ne jamais en finir. Je me penchais parfois, pour regarder le fond. Dedans, il y avait une grande boîte, je la trouvais jolie, mais je ne comprenais pas pourquoi papa me disait que maman était dedans. Pourquoi se cacherait-elle dans une boîte ? Tout le monde était habillé en noir et je trouvais ça bien triste, même le parapluie que tenait mon père était noir, je préférais celui que maman m'avait acheté, avec une grenouille dessus. Tandis que l'homme avec son livre continuait de raconter son histoire, je tournais la tête vers un autre groupe de personnes, ils étaient beaucoup et eux aussi étaient habillés tout en noir et se tenaient tous devant un autre grand trou. Je comprenais alors que maman avait moins d'amis que cette personne, ou peut-être qu'ils ne l'aimaient pas autant.
Une belle rose rouge se planta devant mes petits yeux bleus et je relevais la tête vers papa. "Tiens, prends-la, tu la donneras à maman.". Chouette, un cadeau. Mon visage s'illumina d'un grand sourire auquel papa répondit encore une fois d'une petite caresse dans mes cheveux. Alors que je tenais la rose dans mes mains, faisant de mon mieux pour ne pas l'abimer pour maman, je regardais les gouttes d'eau s'écraser sur les pétales rouges. Ce rouge qui ressemblait étrangement à celui que j'avais vu dans la chambre de papa et maman, par terre, le jour où maman était partie. Papa me tira un peu la main et me fit avancer jusqu'au grand trou où se trouvait la boîte. "Dis au revoir à maman ma chérie". Et moi, suçant encore mon pouce après avoir lâché la main de papa, je laissais tomber la rose rouge qu'il m'avait donné, tout en regardant cette grande boîte. "Au revoir maman, reviens vite !". J'espère qu'elle ne m'en voudra plus le jour de mon anniversaire, peut-être qu'elle sera à la maison...


« ... Cause you're the best paint life ever made. »
AaRON - U-Turn (Lili) ♫
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#Posté le lundi 20 juillet 2009 11:38

Modifié le lundi 20 juillet 2009 14:07

. ᄃH Ƌ P i T R ૯ II .


« And I don't know where to look, my words just break and melt... »



___08 Décembre 1992.

Suite à l'enterrement, papa a voulu déménager, pour une raison que j'ignore, peut-être parce que la maison où nous vivions lui rappelait bien trop de souvenirs avec maman. Et c'est vrai, je l'avoue, presque chaque objet, chaque geste du quotidien me rappelaient son visage. Sa voix semblait encore raisonner dans la maison, parfois j'avais l'impression de la voir, assise au bord du lit, le soir, pour me border, avant que je ne m'endorme. Je sais bien que c'est faux, j'ai grandi, je sais maintenant que maman n'est plus là, que je ne la verrais plus. Mais je ne voulais pas partir, papa avait beau me dire que maman sera toujours avec nous, où que nous allions, je voulais simplement continuer d'aller au cimetière où elle avait été enterrée. Tous les mois, j'allais m'installer devant sa pierre, j'y déposais une rose rouge et je lui parlais, parfois pendant des heures. Elle était ma seule confidente, celle à qui je racontais toutes mes histoires de gamine. Papa était là bien évidemment, mais maman était mon exemple, quand j'avais encore 4 ans, avant qu'elle ne meurt, je voulais lui ressembler, devenir la femme qu'elle était devenue. Les jours ont passé, je me suis résignée à suivre papa en Californie. La maison était aussi grande que celle où nous étions à Londres, mais j'étais totalement dépaysée. J'avais alors 7 ans, lorsque je rentrais dans ma nouvelle école. Dans ma classe, la maîtresse nous demandait quel métier faisaient nos parents. Et quand ce fut mon tour, de ma petite voix et le sourire collé sur le visage, je répondais fièrement : "Papa dirige pleins de gens, il est très respecté. Et maman est un Ange, elle veille sur moi et papa." Les autres rigolaient, je ne comprenais pas pourquoi et j'avais droit en prime à un regard désolé de la part de la maîtresse.



___02 Mars 2000.

La pitié, j'ai bien vite compris que ce n'était qu'un mot qui dissimulait l'hypocrisie des gens. Plus je grandissais et plus les évènements passés et parfois futurs prenaient un sens. Et c'est à l'âge de 15 ans, que je su enfin la vérité à propos de la mort de maman. Ce jour-là, papa avait décidé de ne pas aller travailler. Epuisé des journées qu'il enchaînait au boulot, il me proposa d'aller faire un tour en ville, rien que tous les deux. Excitée à l'idée de passer un peu de temps avec lui, sachant que je ne le voyais plus que trois jours par semaines, j'attrapais la montre de maman et l'attachait à mon poignet, avant de sortir. Elle était un peu grande pour moi, mais je ne la mettais pas tout le temps, par crainte de la perdre. Le jour de sa mort, elle s'est arrêtée à 01h34, surement à cause du choc en tombant par terre. Depuis, elle ne marche plus. Nous nous sommes arrêtés sur un banc, à l'entrée d'un parc. Papa a alors pris un air sérieux et de ses yeux sombres, il me regarda. Puis, cessant de sourire et serrant dans ma main, la montre de maman, je l'ai écouté, sans le couper une seule fois. "Tu sais Kelly, ta mère aurait souhaité que tu saches la vérité dès que tu avais l'âge de comprendre, seulement, ce n'est pas aussi simple pour moi de te l'expliquer. Je pense qu'il est maintenant temps de tout te raconter. Il y a certaines choses que tu ignores, que nous avons préféré ne pas te dire pour te garder en sécurité. Tu te souviens, je t'avais dit que celui qui avait tué maman était un voleur. Eh bien c'est faux... Celui qui a fait ça.. c'est un vampire..."


« ... Please just save me from this darkness. »
Snow Patrol - Make This Go On Forever ♫
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#Posté le lundi 20 juillet 2009 16:28

Modifié le lundi 20 juillet 2009 17:16

. ᄃH Ƌ P i T R ૯ III .


« You'll soon find we're out of time left, to watch it all unwind... »



Papa ne m'en aura pas dit plus sur cette créature, mais ce mot fut sans aucun doute celui qui changea radicalement ma vie, un mot que je croyais sorti tout droit des contes de fées, des livres écris pour effrayer les enfants, un mythe, rien qu'un mythe, qui s'avérait pourtant être vrai. A 15 ans, papa pensait que je ne le croirais pas, mais il n'avait aucune raison de me mentir, encore moins sur la mort de maman. Pourquoi aurait-il inventé une pareille histoire. Je ne voulais pas y croire néanmoins, l'aveu me parut comme un coup de poignard dans le c½ur. Et du jour au lendemain, je me suis promis une chose : peu importe où il est, peu importe qui il est, peu importe ce qu'il fait, je le retrouverais... Et à 18 ans déjà, papa ne me reconnaissait plus, dans ces yeux bleus qui appartenaient autrefois à cette petite fille bercée par les mensonges et l'ignorance, se reflétait maintenant une haine insoutenable, un besoin de vengeance ou simplement l'envie d'anéantir cet être, ces êtres au c½ur froid et dépourvus de pitié pour ceux qui leur servaient de repas. Papa avait tenté maintes fois de me faire revenir sur Terre, car la jeune femme que je devenais de jour en jour n'était contrôlée que par ma haine envers les vampires, si bien que pour me sentir enfin prête, le jour où je tomberais nez à nez avec une de ces créatures, je m'étais lancée dans des sports de combats et en apprenais bien plus que le nécessaire sur ce que la plupart des humains croyaient encore sortis d'un mythe. Parfois je me tenais là, seule dans le parc, attendant comme une gamine attendrait l'ouverture de son magasin de jouet préféré.
Depuis le jour où j'ai su qui était le véritable assassin de ma mère, je n'ai croisé aucun de ces vampires, mais malgré tout, ma patience me permettait de me tenir toujours prête. 3 ans s'étaient déroulés depuis ce fameux jour, j'avais 18 ans et papa m'avait proposé une place dans la société où il bossait. J'avais cessé de suivre les cours à 16 ans et il refusait de me voir gâcher ma vie à attendre et à chasser, ce n'était pas un vrai métier, il me répétait souvent que je perdais mon temps, que je ne trouverais jamais celui qui a ôté la vie à maman, mais je n'en faisais qu'à ma tête. Et ma patience fut récompensée, un soir d'été, alors que je me tenais toujours sur le même banc, toujours de la même façon. Il était là...


___13 Juillet 2004.

Je savais que ce n'était pas celui qui avait tué maman, mais peu importe. Je le voyais là, en face de moi, errer au milieu du chemin. Ce soir-là, j'allais affronter mon premier vampire... Il semblait m'avoir vue de loin et s'approchait déjà de moi, d'une démarche à la fois lente et silencieuse, au fond de moi, l'adrénaline montait de secondes en secondes, plus il approchait, plus sa silhouette me paraissait nette et plus ma main se crispait sur le poignard caché dans ma poche. Je ne bougeais pas d'un cil, toujours assise sur le banc, plus que quelques mètres. Il s'arrêta, debout face à moi, la lune se reflétait dans ses immenses yeux sombres et sur son visage étonnamment pâle se dessina un sourire des plus désagréable et sarcastique. Je ne compris pas pourquoi il ne bougea pas, lorsque je me suis levée, il resta tel une statue, immobile et souriant. Et je fus déçue de devoir le tuer, sans qu'il n'ait rien tenté de son côté, comme s'il avait attendu cet instant, la lame du poignard s'enfonça là où se trouvait son c½ur froid et inutile. Nos regards ne se quittaient plus, alors que le sang se mettait à couler, il ne semblait sentir aucune douleur, bien que son sourire se changeait peu à peu en grimace. Il avait compris ce que j'attendais, il avait ressentit ma haine et ne me laissa pas même le plaisir de le voir souffrir, car même lorsqu'il s'effondra par terre, il me sourit...


« ... The sacrifice is never knowing. »
Linkin Park - Pushing Me Away ♫
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#Posté le mardi 21 juillet 2009 09:31

Modifié le mardi 21 juillet 2009 16:23

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